Balade en Argoat à Malestroit

Balade dans la cité millénaire de Malestroit

Nous voici en balade dans le Morbihan intérieure (Argoat) pour découvrir Malestroit, la « Perle de l’Oust ». Petite Cité de Caractère et finaliste breton du Village Préféré des Français 2025. Cette commune médiévale vaut pour ses Monuments Historiques, son canal et ses écluses. Le tout dans un écrin de verdure !

Ancien moulin sur l’île Notre-Dame.

Présentation de Malestroit :

La première des richesses de Malestroit est l’Oust, cette rivière de 80km intégrée au canal de Nantes à Brest. Un château y a été construit vers l’an 1000 pour contrôler et taxer le passage des marchandises.

La mairie de Malestroit.

Ceci aurait donné son nom au lieu puisque Malestroit vient du breton « Mael-Trech » qui signifie « passage du seigneur ». Aujourd’hui, la ville a conservé l’influence de cette rivière puisqu’elle est dorénavant surnommée « perle de l’Oust ».

Ici l’Oust rejoint le canal de Nantes à Brest.

Malestroit, ville d’eau

La partie de l’Oust qui traverse Malestroit fait partie du canal de Nantes à Brest. Autrefois nécessité économique et stratégique, le canal est aujourd’hui une véritable voie verte qui traverse la Bretagne. Entre les péniches électriques et les chemins de halage qui servent aux cyclistes et randonneurs, c’est une réelle alternative  touristique.

Le long du canal en hiver.

De la grande épopée de la batellerie, il reste également les écluses et leurs charmantes maisons fleuries. Celles-ci sont  pour la plupart déclassées et servent de gîtes, de salles d’expo ou d’Offices de Tourisme.

L’écluse de Malestroit

L’écluse de Malestroit est considérée comme l’une des plus belles, et est située près du centre-ville, au lieu-dit  la Hataie. Active d’avril à octobre, une quarantaine de bateaux y passent en saison grâce à un éclusier dépendant du Conseil Régional. La maison attenante datant de 1881, sert aujourd’hui de gîte d’étape et peut se louer.

Maisons à pans de bois dans le centre.

Malestroit, ville de pierre

Ainsi, lieu de passage et de transitions de marchandises, la ville s’est progressivement, et particulièrement, enrichie. Ce qui lui a valu son premier surnom de « citée aux besants d’or ». Du nom d’une pièce de monnaie ayant cour au moyen âge.

Ancienne échoppe du centre.

Grâce à cette prospérité, et ses seigneurs, la ville devient même au XVe l’une des 9 baronnies de Bretagne. La ville s’est alors agrandie et fût un temps protégée par des remparts aujourd’hui disparus. Protégée, la  ville devient progressivement au croisement de plusieurs chemins (commerce, armée, Compostelle) et voit sa population augmenter.

La place du Bouffay et l’église Saint Gilles.

En plus des divers employés, fonctionnaires ou commerçants, plusieurs congrégations religieuses comme les Ursulines (qui y construisirent un hôpital) s’installent ici. C’est donc autour de la place du Bouffay et de ses ruelles étroites que la ville s’articule progressivement en 4 faubourgs. Ce sont Saint-Julien, Sainte-Anne, Saint-Michel et la Madeleine, le plus religieux, qui se nommait autrefois, le « bourg aux moines ».

Sculpture d’une maison du XVe place du Bouffay.

Ainsi, il faut déambuler « en ville » pour apprécier les nombreuses maisons à pans de bois, et leurs étonnantes sculptures allégoriques. A voir également l’église Saint Gilles qui mélange plusieurs styles architecturaux et qui renferme un mystérieux éléphant unique en Bretagne.

Maison de maître au bord de l’Oust.

Et aujourd’hui…

La ville vit du tourisme et met en valeur son patrimoine et fait partie des 7 Petites Cités de Caractère®  du Morbihan. Outre ses nombreux monuments classés on y vient pour ses artisans d’art et son dynamique marché du jeudi. Toute l’année on circule le long du canal et l’été s’y déroule un festival incontournable, au pont du rock.

Quelques informations complémentaires:


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